La société civile, coordination provinciale du Nord-Kivu, a lancé un appel pressant pour la réorganisation des troupes militaires engagées dans la lutte contre le M23/RDF. Cette déclaration fait suite à la prise inquiétante de la cité de Minova, localisée en territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, par les forces terroristes du M23/RDF, survenue ce lundi 21 janvier 2025.
Dans un communiqué parvenue à la rédaction de 24News Agency, John Bayene, président de la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu, exprime des préoccupations majeures quant à la sécurité de la région. Il exhorte le chef de l’État congolais à dépêcher de toute urgence le ministre de la Défense ainsi que le chef d’état-major général des FARDC (Forces Armées de la République démocratique du Congo) au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. L’objectif est clair : prendre des mesures décisives pour mettre un terme à l’agression rwandaise qui menace la stabilité de la région.
Ce cri d’alarme de la société civile souligne l’urgence d’une réponse militaire coordonnée et efficace face à la résurgence de la violence dans cette zone déjà meurtrie. Les habitants, témoins des conséquences dévastatrices des conflits, espèrent des actions concrètes qui garantissent leur sécurité et leur paix.
La population de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, est dans une situation tourmente suite à la prise de Minova, qui restait la seule source d’approvisionnement par voie maritime. De nombreux déplacés sont visibles dans cette ville, alors que la situation sécuritaire reste volatile avec l’audition des coups de balles aux alentours de Goma.
La situation reste précaire, et les acteurs de la société civile continuent de jouer un rôle important dans la défense des droits et des intérêts des populations locales. Les prochaines heures seront déterminantes pour l’avenir de la sécurité au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.
Gires Kasongo