Après les députés de l’UDPS et de la mosaïque, la majorité extra-parlementaire apporte son soutien au projet de changement de la Constitution de la RDC voulu et porté par le président Félix Tshisekedi.

Devant la presse, vendredi 29 novembre dans la soirée, la majorité extra-parlementaire, coordonnée par les anciens ministres François Rubota et Sylvain Mutombo, a invité plusieurs experts, notamment le professeur André Mbata, l’ancien conseiller du président de la République Michel Eboma, Noël Tshiani et Gabriel Mokia. Cette structure de l’union sacrée s’est montrée favorable au changement de la Constitution pour plusieurs raisons.

Selon la majorité extra-parlementaire, l’actuelle Constitution doit être entièrement changée, car elle pose de sérieux problèmes de fond tels que :

« Elle met et maintient le pays à genoux au profit des autres, pour finalement le balkaniser, conformément aux articles 4, 51 et 217. Elle entretient et organise les clivages ethniques, tribaux, claniques et raciaux, sources incontestables de guerres, tueries, violences et foyers de tensions vives, conformément à l’article 51, alinéas 2 et 4. Elle écarte la loi Bakajika, qui consacre l’État comme propriétaire des terres, du sol et du sous-sol, favorisant ainsi les étrangers au détriment des nationaux par le pillage des ressources, conformément à l’article 35. Elle bénit les hautes trahisons de notre nation en favorisant la prise de fonctions stratégiques par des étrangers, consacrant ainsi l’impunité, conformément à l’article 10. Enfin, elle ne fait aucune allusion à la superficie de notre pays, qui est de 2 345 409 kilomètres carrés », lit-on dans la déclaration.

La majorité extra-parlementaire rappelle que l’initiative de la révision appartient notamment au président de la République, au gouvernement après délibération en conseil des ministres, et à chacune des chambres du parlement, à l’initiative de la moitié de ses membres ou d’une fraction du peuple congolais, en l’occurrence 100 000 personnes s’exprimant par une pétition adressée à l’une des deux chambres.

Convaincue des ambiguïtés contenues dans l’actuelle constitution et de certains flous qu’elle entretient, la majorité extra-parlementaire déclare « son rejet devant la face du monde de la constitution de 2006 et son remplacement par une nouvelle constitution adaptée aux réalités congolaises, où la RDC deviendra un véritable État démocratique », précise la majorité extra-parlementaire.

En définitive, la majorité extra-parlementaire invite le peuple congolais à s’approprier l’initiative du chef de l’État et à demeurer intransigeant vis-à-vis de sa souveraineté.

Faustin Kalenga

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