Emmanuel Mbo et Jean Masumbuko, respectivement président de la commission d’administration et directeur général de la Société Commerciale des Transports et Ports (l’ex-Onatra),sont aux arrêts depuis jeudi 10 février, après des soupçons de tentative de détournement des millions de dollars ayant pesé sur eux.

Ils sont également accusés de  » faux et usage de faux » après avoir tenté de surfacturer un contrat SCPT avec la société IMD de 2 millions USD à 7 million de dollars.

 » La société IMD avait signé il y a quelques années un contrat avec la SCTP pour lui fournir certains matériels. Ce contrat portait sur un montant estimé à 2 millions USD. Par la suite, la société va revenir pour dire qu’elle a connu des dommages à cause de la non exécution des obligations qui incombaient à l’ex-Onatra. Ils vont s’arranger pour faire passer le montant d’abord de 2 millions à 5 millions USD, par la suite de 5 millions USD à 7 millions USD sans fondements justifiés et justifiables. Tout en sachant aussi que pareil montant ne peut être décidé que par l’Assemblée générale. Ce montant n’est pas de la compétence du comité de gestion, moins encore du conseil d’administration« , explique Georges Kapiamba, président de l’ACAJ.

Si ces deux responsables de la SCTP sont aux arrêts, cela relève d’une grande partie du travail abattu par l’inspecteur général des finances. Après enquête, Jules Alingete a écrit une correspondance au ministre des portefeuilles afin d’exiger la prise des dispositions sur quelques entreprises publiques au regard de la gravité des faits de mégestion constatés dans les enquêtes menées par l’IGF.

En dehors de la surfacturation des contrats à la SCTP, la gestion calamiteuse de plusieurs entreprises, à l’instar de la REGIDESO, ont été parmi les dossiers cités dans cette lettre de M. Jules Alingete adressée au ministre de Portefeuille.

 

Tshokuta ben André

×

Hello!

Click one of our contacts below to chat on WhatsApp

× Contactez-nous