Les membres du corps médical de la RDC, qui ont travaillé durant la sombre période que l’humanité a vécue en général, et la RDC en particulier, ont été aperçus devant le bâtiment du ministère des Finances de la République du Congo ce 8 octobre, en train de réclamer le paiement de leurs prestations.
Ils étaient nombreux à demander plusieurs mois d’arriérés : médecins, psychologues cliniciens, pharmaciens et infirmiers, tous vêtus de tenues bleues, comme à l’époque de la pandémie.
« Nous en avons marre. Cela fait près de deux ans. Je pense que c’est la seule République où les prestataires de la COVID-19 n’ont jamais été payés. Nous sommes ici, je crois que c’est la troisième année. Plus de deux DTO (demandes de transfert ordinaire) ont déjà expiré. Aujourd’hui, nous affirmons que le troisième DTO ne peut pas expirer », déclare un des prestataires.
Selon ces aides-soignants, le ministère des Finances est celui qui bloque la résolution de cette situation.
« La Première ministre a signé le document, le ministre du Budget a également signé le DTO. Maintenant, pour que celui des Finances puisse signer l’OPI (ordre de paiement interne), cela pose toujours problème. Je crois que c’est toujours un problème de pourcentage, comme cela a toujours été à l’époque de l’autre ministre », ajoute-t-il.
En cette période difficile que vit le pays, avec l’épidémie de monkeypox (variole de singe), les aides-soignants déclarent être déçus par la gestion de ce ministère des Finances.
« C’est très regrettable de voir les membres du corps médical abandonner leur poste de travail pour venir réclamer leur dû. Ce n’est pas normal. Au moment où le pays fait face à l’épidémie de variole de singe, nous devrions concentrer nos énergies pour éradiquer cette épidémie. Nous voilà ici », déclare un autre membre du corps médical.
Nathan Amboka