C’est depuis le lundi 25 novembre que le Vice-Premier ministre en charge des Transports, Voies de communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba, a présidé la cérémonie de lancement de l’opération du nouveau permis de conduire national de la RDC.
Désormais, tous les conducteurs en RDC devront être en possession de ce document essentiel pour la circulation routière.
Le nouveau permis de conduire, qui est un document sécurisé avec une puce, exige plusieurs conditions pour l’obtenir.
Parmi les conditions requises, on trouve notamment :
– Un brevet acquis dans une auto-école agréée,
– La connaissance du code de la route,
– Un score d’au moins 60 % à un test théorique, qui sera effectué après avoir rempli un formulaire de demande,
– Un score d’au moins 60 % au test pratique à l’Autodrome, construit sur place avec des voitures neuves pour ces pratiques.
Face à ces exigences, on ressent la volonté de délivrer ce document uniquement aux personnes qui le méritent. Ainsi, peu de conducteurs d’aujourd’hui obtiendront ce précieux document.
Pour plusieurs conducteurs, les conditions requises favoriseront ceux qui réussiront à l’obtenir et contribueront à valoriser la profession des conducteurs.
« Nous, conducteurs, sommes ravis que l’obtention du nouveau permis nécessite autant de conditions. Cela va empêcher que plusieurs chauffeurs peu qualifiés ne puissent pas l’obtenir. Ainsi, ceux qui l’obtiendront seront valorisés. En termes clairs, il y aura peu de chauffeurs et, comme ce qui est rare est cher, le salaire des conducteurs va augmenter. Avoir un chauffeur en règle sera difficile à trouver », a déclaré un conducteur.
Notons qu’au-delà de valoriser le métier des conducteurs, l’obtention du nouveau permis de conduire valorisera également les auto-écoles, car pour l’obtenir, il faut un brevet d’une auto-école agréée.
Zéphyrin Pengume