Le Conseil de sécurité des Nations-Unies se dit prêt à décider du retrait progressif, responsable et durable de la Monusco, d’ici fin 2023. Il a ainsi évoqué quelques mesures concrètes et réalistes à prendre en priorité pour mener à bien ce retrait.

Cette décision prise avec plusieurs préalables fait suite à la demande du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) d’un retrait accéléré de cette mission onusienne, avant janvier 2024.

« Dans une déclaration de la Présidence du Conseil, adoptée par les quinze membres, le Conseil encourage le gouvernement congolais et l’ONU, dans le cadre du groupe de travail conjoint composé du gouvernement, de la MONUSCO et de l’équipe de pays des Nations Unies, à élaborer d’ici novembre un plan de désengagement complet », peut-on lire dans une communication de la Monusco rendue publique ce mercredi 18 octobre.

Le Conseil a, par ailleurs, demandé aux parties prenantes la chronologie du retrait progressif et ordonné des contingents de la MONUSCO ; la réduction progressive des effectifs de la Mission ; la définition des modalités pratiques du transfert graduel des responsabilités ; l’élaboration du plan opérationnel de mise en place du retrait et la définition des tâches devant être accomplies dans le cadre de la transition de la Mission.

À titre d’information, le Conseil de sécurité est l’un des six organes principaux des Nations unies (ONU) chargé de maintenir la paix et la sécurité internationales. Il est composé de 15 membres, dont cinq membres permanents (les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni) et dix membres non permanents élus pour une durée de deux ans. Le Conseil de sécurité peut prendre des mesures coercitives telles que des sanctions économiques ou militaires, ou autoriser l’usage de la force en cas de menace contre la paix et la sécurité internationales.

Ben Christ Benge

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