Vitale Kamerhe a échappé à la mort dans la nuit du samedi au dimanche 19 mai à Kinshasa. Candidat unique à la présidence de la Chambre basse du Parlement, le président de l’UNC et sa famille ont vécu la terreur, une opération commando dans le but visiblement de faire disparaître le premier partenaire de Tshisekedi en 2018.
Selon certaines sources, on parle d’une vingtaine d’elements en tenue de FARDC, qui ont encerclé et attaqué la résidence de Vital Kamerhe.
L’on signale 2 policiers commis à sa surveillance abattus et 1 militaire (assaillant) aurait aussi été tué. Les assaillants auraient par la suite pris la fuite vers le Palais de la Nation, selon les voisins de la résidence de Vital Kamerhe cités par la radio Top Congo.
Au petit matin, les coups de feu retentissaient encore à Gombe ce quartier hypé de la capitale congolaise.
Une situation qui doit inquiéter non seulement du fait que ce soit le futur numéro 2 du pouvoir qui soit attaqué, mais aussi une opération dans un quartier le plus sécurisé de la ville de Kinshasa où réside la majorité des grandes personnalités du pays, mais aussi le Bureau officiel du Chef de l’Etat, le Palais de la Nation.
Apprendre par les témoignages, que les assaillants auraient pris la direction du Palais de la Nation, c’est encore plus inquiétant car, des hommes armés dans l’enceinte du bureau du Président de la République laisse se poser des questions, sachant que la garde républicaine assure jour et nuit la sécurité de ce lieu de travail du chef de l’Etat et tous ses collaborateurs.
Pour rappel, Vital Kamerhe a été désigné candidat de l’Union Sacrée au poste du président du Bureau définitif de la chambre basse, battant Christophe Mboso, président sortant. L’élection du Bureau définitif de l’Assemblée nationale prévue le 18 mai a d’ailleurs été repoussée à une date ultérieure, ce, après l’entretien que le chef de l’Etat eu le jeudi dernier avec 406 députés de sa famille politique.
Ce coup manqué contre Vital Kamerhe suscite des questions au sein de l’opinion nationale sur le mobile de cette attaque. Est il un complot à l’interne au sein de la famille politique du Chef de l’État ou des personnes mandatées de l’extérieur pour déstabiliser les institutions? Les jours qui viennent pourront nous en dire un peu plus.
La Rédaction