La République démocratique du Congo reste un pays de rêve pour beaucoup à travers le monde. Si les mines semblent prendre le dessus dans l’économie congolaise, le pays de Tshisekedi demeure une terre à vocation agricole. Il est tout simplement inadmissible de voir ce pays de 80 millions d’hectares de terres arables continuer à dépenser des milliards de dollars pour l’importation de vivres alors que nos terres sont pourtant mieux indiquées pour assurer une production de qualité.
Nommé par le Chef de l’État au ministère de l’Agriculture, Grégoire Mutshail Mutombo se veut cette pièce maîtresse qui va assurer la revanche du sol sur le sous-sol. L’objectif de ce membre du gouvernement est d’assurer la sécurité alimentaire à ce pays à qui Dieu a tout donné, et même avec excès.
C’est dans cette optique que le ministre d’État à l’agriculture, Grégoire Mutshail Mutombo, a initié la campagne agricole dénommée « Rentrons au champ ». Un concept très significatif qui renvoie les Congolais à la place qu’occupait le pays dans le passé et qui a suscité l’admiration de plusieurs nations. En choisissant le thème « Rentrons au champ », le patron de l’agriculture congolaise sait exactement quels résultats il souhaite obtenir et il a les stratégies pour y parvenir.
Sur la vision de Félix Tshisekedi, le ministre d’État à l’agriculture ne tergiverse en rien et ne ménage aucun effort pour atteindre ces objectifs qui nécessitent évidemment un certain nombre de préalables.
Parmi ceux-ci, soutenir les agriculteurs, qui sont les acteurs incontournables de la chaîne de production agricole. Grégoire Mutshail Mutombo a annoncé un appui sans réserve aux producteurs, notamment en matériels aratoires, semoirs, semences, engrais et intrants, en vue d’une production locale à grande échelle.
Bon nombre d’observateurs sont d’avis que cette fois-ci, la revanche du sol sur le sous-sol est une réalité avec le ministre Grégoire Mutshail Mutombo qui appelle les Congolais à retourner au champ.
Le ministre appelle alors les agronomes et les agriculteurs à retrousser davantage leurs manches pour accompagner ce projet ambitieux qui s’inscrit dans la droite ligne de la vision du chef de l’État : celle d’assurer une autosuffisance alimentaire aux Congolais.
Jacques Amboka