Devant plusieurs dizaines de milliers de personnes à Mbujimayi, le Chef de l’État congolais a tenu un meeting populaire au cours duquel il a évoqué toutes les questions de sa gouvernance pendant sa réélection en 2023, y compris celle liée à la révision ou au changement de la constitution.
Félix Tshisekedi a d’abord vanté les mérites de son deuxième mandat, rappelé son souci du bien-être de la population qui le préoccupe au plus haut niveau, et encensé la bravoure des FARDC qui font un bon travail sur le terrain contre les ennemis, au grand silence de l’opposition et de certains prélats catholiques qu’il a qualifiés de « sorciers ».
S’agissant de l’épineuse question de la révision ou du changement de la constitution, le chef de l’État, face à une foule favorable à ce projet qu’il porte, a déclaré :
« Vous savez que vous m’avez fait confiance, et j’ai l’obligation de ne pas abuser de cette question. La réalité est que je veux vous rendre cette confiance en travaillant pour vous, mais notre constitution semble me bloquer. Elle existe par votre volonté et, si vous le voulez, nous allons la changer. La voix du peuple sera également celle de Dieu, » a-t-il déclaré à la satisfaction totale des populations de la ville de Mbujimayi.
Dans la foulée, le chef de l’État s’est montré attentif aux besoins de la population qui s’est prononcée notamment sur des questions majeures, telles que les Nouvelles Unités dans l’enseignement, les ex-partis qui les tracassent, et la grande problématique de la relance de la MIBA.
Faustin Kalenga