A l’occasion de la journée internationale de la langue des signes commémorée le 23 septembre de chaque année, La ministre des affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale spécifiquement délégué chargé de personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables a tenue une réunion de restitution du processus 
d’élaboration de la langue des signes.
Cette séance a été organisée ce samedi 25 septembre 2021 au cabinet du ministre en visioconférence avec les responsables sourdes de 25 provinces plus la capitale.
Partant de l’approche « tenir compte des domaines les plus utilisés pour faciliter la compréhension de la langue de signes ainsi que de l’alphabet », les sourds ont déjà a ces jours 2200 mots que contient le dictionnaire.
Tenant compte de la cartographie géographique de la RDC, la ministre des personnes vivant avec handicaps Irène Esambo a fait appel à quelques experts formateurs sourds et leurs interprètes venus de quatre (4) espaces de provinces à savoir Swahili, Lingala, Kikongo et Tshiluba, pour la mise en place du dictionnaire en vue de prendre en compte la culture des langues des sourds.
Ayant plusieurs étapes dont la première est de formaliser la langue, la deuxième sera de trouver une stratégie pour la vulgarisation de la langue pour la formation des apprenants et de tous ceux qui voudront l’utiliser.
La finalité de cette langue est de faciliter l’intégration des personnes sourdes dans tous les secteurs de la vie courante.
Retenons que la publication dudit dictionnaire est prévue en décembre à l’occasion de la journée internationale des personnes vivant avec handicap le 03 décembre prochain.
Répondant à la question sur le timing et la période d’élaboration de ce dictionnaire à la base de la création de cette langue, Irène Esambo, a souligné que comme tout autre langue, la cinquième langue en gestation est un processus qu’on doit enrichir au fil du temps.
«Il est question ici de jeter des bases pour cette langue. On se souviendra que sous le Président Félix Tshisekedi, l’on a manifesté cette volonté et on a posé des bases pour la création de la langue des signes», a déclaré Irène Esambo.
Sarah Kayeye
