Jonas Tshombela, coordonnateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), a dénoncé « l’insécurité généralisée » qui règne à Kinshasa, marquée notamment par la recrudescence des braquages en plein jour.
Lors d’une sortie médiatique dimanche 8 juin, il a pointé du doigt l’autorité urbaine, affirmant que ses limites en matière de gouvernance ne sont plus à démontrer.
« Ce que nous constatons, c’est une défaillance totale de l’autorité de l’État dans la ville de Kinshasa, qui n’est pas gouvernée », a-t-il souligné.
Jonas Tshombela appelle par ailleurs les forces vives de la nation à se mobiliser, et interpelle particulièrement les responsables de la Police nationale congolaise, les invitant à s’interroger sur les véritables auteurs de ces braquages, qui, selon lui, pourraient se trouver dans leurs propres rangs.
« Comment expliquer que des crimes soient commis en plein jour, parfois à proximité de postes de police, sans aucune réaction ? », s’interroge-t-il.
Face à cette vague persistante de braquages à Kinshasa, le président Félix Tshisekedi a, lors du Conseil des ministres tenu vendredi, instruit le ministre de l’Intérieur à mobiliser les forces de police afin d’y mettre un terme.
Faustin Kalenga