Devant le Conseil de Sécurité présidé ce mercredi 7 mars après midi au siège de l’ONU a New York, le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires Étrangères et de l’Intégration régionale Léonard She Okitundu a donné la position de son gouvernement et transmis aux membres permanents et non permanents du Conseil les éléments techniques devant être pris en compte dans la Résolution du 27 mars prochain portant prorogation du mandat de la Monusco pour une année.

Après avoir brossé de manière ensemblière et précise la situation politique, sécuritaire, humanitaire, ainsi que le processus électoral dans son pays, Léonard She Okitundu a clairement déclaré que la cette reconduction du mandat de la Monusco devra être l’avant-dernière ; en clair, Kinshasa invite déjà son partenaire à penser retrait de son mission en RDC.

Mais puisqu’il s’agit du renouvellement du mandat, le chef de la diplomatie congolaise insiste sur ce qu’il appelle « Redimensionnement qualitatif » de la Monusco qui prend en compte la réduction des effectifs et l’appui en équipements appropriés afin de faire face aux méthodes asymétriques des groupes armés qui attaquent non seulement les populations dans l’Est du pays, mais aussi les forces loyalistes et celle de l’ONU.

Pour She Okitundu, dans le nouveau mandat de la Monusco, la protection civile doit absolument intégrer l’éradication des groupes armés.

L’intervention du VPM She Okitundu a été précédée par une dizaine d’interventions des ambassadeurs des Pays membres permanents et non permanents du Conseil de Sécurité, notamment la France qui a réitéré son engagement résolu à accompagner la RDC dans son processus électoral ; l’ÉThiopie la Bolivie, le Royaume-Uni, la Suède, le Pérou, les USA, la Russie, la Guinée Équatoriale, la Côte-d’Ivoire, le Koweït, la Pologne, les Pays-Bas et autres.

Leurs interventions consécutives au Rapport de la Monusco présenté en introduction par son chef Leila ZERROUGUI, ont souligné le rôle « essentiel » de la plus importante mission de l’ONU au monde, surtout à ce stade du processus électoral dont les progrès ont été mis en évidence, notamment la fin des opérations d’enrôlement des électeurs, la publication du calendrier des élections et le vote des lois essentielles.

Ils ont presque tous appelé toutes les parties à la retenue et l’opposition politique à s’impliquer effectivement dans le processus électoral.

Concernant la décrispation du climat politique, ils plaident pour la mise en oeuvre de toutes les mesures convenues dans l’accord de la Saint-Sylvestre afin de préparer des élections dans un environnement politique apaisé.

 

Fabien Lumbala

By 24news

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