Depuis Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, où il est arrivé la soirée de ce mercredi 23 octobre, le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a tenu un meeting devant une population mobilisée pour lui accorder un chaleureux accueil.

Durant ce meeting, plusieurs points concernant la politique nationale ont été abordés, parmi lesquels l’épineux problème de la révision constitutionnelle, qui suscite de nombreux débats dans plusieurs salons politiques. Dans son discours, le Chef de l’État s’est montré favorable à la révision constitutionnelle car, selon lui, cette constitution a été élaborée à l’étranger et adaptée aux réalités du pays.

« La validation du mandat à l’Assemblée nationale, c’est quelque chose qui peut prendre 2 jours ; ça ne devrait pas prendre 2 mois jusqu’à l’installation du bureau définitif. Ce sont des choses qu’il faut examiner et modifier. C’est comme le problème des gouverneurs : regardez comment la plupart de nos provinces sont bloquées. Si l’Assemblée provinciale n’aime pas le gouverneur, elle commence à le combattre au détriment des intérêts du peuple, se querellant entre eux. L’un dit : « Tu dois quitter, « l’autre refuse. Ce sont sur ces problèmes que nous devons mettre toute notre intelligence pour mettre fin à cela, car la mission principale d’un gouverneur doit être l’intérêt de la population. À travers ces quelques exemples, je veux vous montrer que notre constitution n’est pas bonne ; d’ailleurs, elle a été élaborée à l’étranger par des étrangers eux-mêmes. Ils ont pris leur mode de fonctionnement et sont venus nous l’imposer. Notre constitution doit être élaborée ici, en tenant compte de nos us et coutumes, » a déclaré le premier citoyen congolais.

Cependant, le Président Félix Tshisekedi a précisé que la modification de la constitution n’est pas une urgence pour que les Congolais s’empressent d’y procéder.

Cette déclaration du Chef de l’État vient clarifier la position officielle de l’Union pour la démocratie et le progrès, qui, via son secrétaire général Augustin Kabuya, avait déjà instruit les fédéraux, sectionnaires et cellulaires pour la mobilisation en faveur de la révision constitutionnelle.

Notons que cette prétendue révision constitutionnelle, qui divise tant la classe politique, ne fait plus l’ombre d’aucun doute : elle est déjà à l’ordre du jour, il ne reste plus qu’à fixer le moment pour le début de cette révision.

Zéphyrin Pengume

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