Même si de manière officielle, l’union sacrée de la nation ne s’est jamais prononcée sur la révision ou non de la constitution, le parti présidentiel a néanmoins pris le devant pour lancer le week-end dernier, la campagne de révision auprès de sa base. 

Une initiative courageuse qui placerait les autres cadors devant leurs responsabilités selon certains observateurs et analystes des enjeux politiques de l’heure.

Ni l’UNC, le MLC encore moins LAFDC, aucun de ces partis géants de l’union sacrée ne veut prendre publiquement position sur cette question qui divise déjà. Est-ce une stratégie politique, un silence coupable ou une simple observation ?

Difficile de répondre actuellement à cette question dès que les velléités du changement de la constitution relèvent encore d’un cadre privé. L’initiative n’émanant pas encore d’un cadre constitutionnel.

De toute évidence, évoquer un éventuel changement de la constitution à l’heure l’actuelle, serait une épée de Damoclès pour le régime de l’UDPS. C’est ce qu’a reconnu à demi-mot, le Ministre de la communication lors de son intervention sur un média Français. En affirmant : « la priorité pour le gouvernement est de travailler d’abord pour le peuple ». Ce qui revient à dire : « nous cherchons à travailler d’abord pour le peuple maintenant et espérer le convaincre plus tard sur cette question de révision de la constitution ».

Il est clair que les salons politiques s’apprêtent déjà à un éventuel changement de la constitution. Toutefois, la réalité de la vie sociale du peuple, constituerait un blocage majeur pour mettre en place pareil projet. D’où le silène parfois ambigu des cadors de l’union sacrée qui attendraient, selon certaines sources, de se prononcer au bon moment sur la question. Cela y va également de l’avenir politique de plusieurs.

Faustin Kalenga

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