Le paludisme demeure un problème de santé majeur en RDC. À cet effet, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le docteur Samuel Roger Kamba, en collaboration avec son homologue de l’Industrie, Louis Wattum, a conduit une réunion stratégique avec l’équipe de Boston Consulting pour explorer la faisabilité de la production locale de moustiquaires imprégnées dans le pays le 1er avril 2025.
Dans une volonté affirmée de renforcer la lutte contre le paludisme, qui demeure la première cause de mortalité en République Démocratique du Congo (RDC), bien que le vaccin contre le paludisme soit encore en cours d’exploration, les moustiquaires imprégnées restent un moyen de prévention plus abordable et efficace contre la maladie.
Leur coût réduit permet une couverture plus large, surtout dans les zones rurales, et constitue un complément essentiel aux efforts de lutte contre le paludisme.
Le directeur de Boston Consulting, à travers un entretien détaillé, souligne que, bien que la production locale présente des défis financiers, elle constituerait un atout stratégique majeur pour le pays à moyen et long terme. Produire des moustiquaires localement permettrait non seulement d’assurer une meilleure lutte contre le paludisme, mais aussi de réduire les coûts d’approvisionnement, de créer des emplois locaux et de renforcer les capacités industrielles du pays.
Le projet s’inscrit dans une vision à long terme, visant à assurer une indépendance sanitaire et à réduire les vulnérabilités face aux crises sanitaires mondiales, comme la montée de la pandémie de COVID-19.
ABIGAEL Olombo
