Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a obtenu sa carte d’électeur . Candidat à sa propre succession, le numéro 1 congolais s’est enrôlé à l’école LIZIBA au centre-ville de Mbandaka ce samedi 24 décembre 2022.
En séjour à l’Equateur où il a présidé la 9e conférences des gouverneurs, le président de la République en a profité pour se mettre en ordre et rassurer la population quant à la tenue des scrutins en décembre 2023 telle que recommandée par la constitution.
Par son enrôlement ce samedi à Mbandaka, Félix Tshisekedi a donc lancé les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans dix provinces de l’Ouest du pays tel que prévu dans le calendrier de la CENI.
Arrivé au lieu de l’enrôlement accompagné de la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi , le Chef de l’Etat a été accueilli par Sylvie Birimano Balume, Questeur Adjoint de la CENI, qui supervise ces opérations dans cette partie du pays.
Il a fallu au chef de l’État, comme tout requérant , remplir au préalable les formalités d’usage. Ainsi, il a rempli sa fiche d’identification avant de passer devant le préposé de la CENI chargé de la prise d’empreintes digitales , la capture et l’impression de la carte d’électeur.
Une occasion pour le Président de la République d’être informé du fonctionnement et processus de cette opération, après avoir reçu sa carte d’électeur, Félix Tshisekedi a reçu les explications du président du Centre
d’identification qui a signé sa carte.
Une opération qui a durée environ 10 minutes,
et qui va se dérouler pendant 1 mois dans les provinces du Kongo Central, Kinshasa, Kwango ,
Kwilu, Mai Ndombe , Équateur , Mongala , Tshuapa , Nord Ubangi et Sud Ubangi.
Notons que beaucoup au sein de l’opinion s’interrogent sur la durée de cette opération, estimant que vue l’étendue du pays et la population congolaise, la période d’un mois est insuffisante
Cependant, la centrale électorale se montre optimiste et soutient que tout ira pour le mieux. Les élections générales en RDC sont prévues le 20 décembre 2023.
Quelques noms se sont déjà prononcés comme candidats à la présidentielle pour challenger l’actuel Chef de l’État Félix Tshisekedi. Le dernier à annoncer sa candidature, c’est l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi qui s’est par ailleurs désolidarisé de Félix Tshisekedi et a annoncé son départ de l’Union Sacrée pour la nation, une plateforme politique créée par Félix Tshisekedi qui a réuni autant des grands noms de la scène politique congolaise.
Jacques Amboka
