Les Nations Unies ont rapporté que plus de 1.300 personnes ont été tuées au premier semestre 2020 par des groupes armés en République démocratique du Congo. Des chiffres très élevés qui font trois fois plus que sur la même période en 2019, dans un rapport publié mercredi 06 août.

En effet, entre janvier et juin 2020, les combattants de tous les groupes armés confondus ont été responsables des exécutions sommaires d’au moins 1.315 personnes, dont 267 femmes et 165 enfants, a écrit le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH). Ce bilan est trois fois plus que le nombre enregistré au premier semestre 2019, qui était alors de 416.

Une montée en chiffre qui se justifie par la détérioration de la situation des droits de l’homme dans les provinces en conflit, en particulier l’Ituri, le Sud-Kivu, le Tanganyika et le Nord-Kivu. La façade orientale de la RDC est infestée depuis près de trois décennies par des dizaines de groupes armés.

Le rapport du BCNUDH note par ailleurs que le nombre de violations commises par des agents de l’État a légèrement diminué (-3%) pendant les six premiers mois de 2020. Ces agents sont toutefois accusés d’avoir été responsables des exécutions extrajudiciaires d’au moins 225 personnes, dont 33 femmes et 18 enfants, sur l’ensemble du territoire de la RDC, à en croire ce document.

Hugues Mpaka Mutwefa Breloc

By 24news

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