Le prix Nobel de la paix 2018 dit subir des menaces de mort, lui, ses collaborateurs et membres de famille, après sa dénonciation des massacres de Kipupu.
Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 31 juillet, le gynécologue dit recevoir des messages anonymes et lettres haineuses dans le sens de l’intimider pour le condamner au silence.
» Aucune malversation intellectuelle, aucune menace, aucune utilisation de la peur ne m’empêchera de m’exprimer sur les atrocités que vivent les populations de mon pays dont je soigne les séquelles tous les jours dans mon hôpital à Bukavu », a-t-il prévenu dans son message intitulé » appel à la paix. »
Par ailleurs, Docteur Denis Mukwege exige l’exhumation du rapport mapping élaboré par le commissariat des Nations Unies qui met en exergue les violations graves des droits de l’homme en République Démocratique du Congo entre 1993 et 2003.
Pour rappel, le réparateur des femmes avait dans un tweet le 26 juillet dernier dénoncé les massacres des populations à Kipupu en stigmatisant ce qu’il appelle » série des massacres répétés depuis 1996. »
Faustin Kalenga
