Le ticket présenté par l’Union Sacrée pour le bureau définitif de l’Assemblée nationale fait couler ancre et salive. Si plusieurs députés nationaux se lèvent pour contester ce ticket soutenant qu’il ne respecte pas certains critères géopolitiques, et affiche un choix népotisme de certains candidats à ce bureau, des contestations qui prouvent à suffisance que la famille politique du Chef de l’Etat est loin d’être dans un climat apaisé, d’autres par contre, estiment que, la présence de Christophe Mbosso ne peut apporter la sérénité.
En effet, battu aux primaires par Vital Kamethe, tous deux membres du Présidium de l’Union Sacrée, Christophe Mbosso est présenté dans ce ticket de l’Union sacrée comme candidat 2e vice-président de la 2e institution du pays. En désignant le vieux mobutiste de 82 ans à ce poste, le Présidium de la famille politique du Chef de l’Etat voudrait certainement calmer la colère du président sortant de l’Assemblée nationale, qui estime avoir bien servi le régime et ne voudrait pas être abandonné. Mbosso exige de rester dans le game, même en jouant un second rôle.
Quand on voit l’attitude du vieux Christophe, qui sachant même qu’il ne peut battre Kamerhe mais s’est présenté aux primaires, et a refusé de saluer le vainqueur de ce votre après sa défaite, le voir dans un bureau qui sera dirigé par son vainqueur, il est clair que Mbosso causera du soucis à celui qu’on appelle Mwalimo.
Comment faire pour qu’on en arrive pas là ? C’est au Président de cette famille politique de dicter les lignes avant que la tempête ne puisse secouer le navire et peut-être le faire couler. Toutefois, les contestations de plus en plus virulentes de plusieurs députés de l’Union sacrée, peuvent stopper net cette situation dans un contexte où des candidatures seront déposées pour certains postes.
La rédaction