Le parti présidentiel traverse une turbulence profonde. Bien que à l’interne on estime que le parti aït déjà connu des situations similaires, mais cet épisode semble être tout singulier. Avec deux ailes qui s’acharnent, chacune se disant légal, l’aile Déo Bizungu mobilise pour prendre procession de la permanence ce samedi, alors que du côté d’Augustin Kabuya on se prépare pour faire face à ce qu’ils considèrent comme provocation.
Deo Bizungu, est soutenu par une partie des membres et cadres de l’Union pour la démocratie et le progrès social, et a été désigné par le CDP comme Secrétaire général général ai du parti. Cette structure du parti, lui a confié la mission d’organiser le Congrès dans 6 mois.
Il se reconnaît ainsi comme le Secrétaire général a.i du parti et se dit disposé à occuper son bureau, donc la permanence de l’UDPS à la 10e rue Limete.
» Advienne que pourra « , dit Augustin Kabuya qui se dit lui être preparé pour barrer la route à ce groupe, considéré comme instigateur des troubles.
C’est donc une situation tendue qui appelle à la vigilance des autorités particulièrement le Vice-Premier ministre de l’Intérieur, décentralisation et affaires coutumières, qui est non seulement un ancien Secrétaire général de l’UDPS sous Etienne Tshisekedi, mais aussi ancien président du CDP qui doit prendre des mesures Idoines pour éviter le pire.
Aux yeux de l’opinion, le parti présidentiel, avec cette turbulence, est loin d’aider le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Parti au pouvoir après plus de 37 ans à l’opposition ne devrait pas livrer ce spectacle dans un contexte où plusieurs défis sont à relèver pour le Président de la République.
D’aucuns se posent aussi la question de savoir, pourquoi le chef de l’Etat ne dit mot alors que cette situation peut d’une manière ou d’une autre affecter le régime?
Bolangi
