Président du plus grand pays francophone, Félix Tshisekedi est bien présent au 19e Sommet de la Francophonie qui se tient à Villers-Cotterêts, en France. Un Sommet qui se déroule, comme celui de 2022, dans un contexte de relations tendues entre le Rwanda, pays qui a basculé dans le Commonwealth, et la RDC, deux pays membres de cette communauté.

Pour bon nombre de Congolais, le chef de l’État congolais ne devrait pas participer à cette rencontre pour, comme en 2022, protester contre l’attitude de cette communauté qui semble ne pas condamner l’agression dont son pays est victime. Une bonne partie des Congolais estime que, dans la situation que traverse la RDC, la Francophonie n’apporte pas de solution et assiste sans agir au drame de millions de Congolais.

Si, déjà dans son discours, Emmanuel Macron a tout simplement ignoré la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, comment ce Sommet pourra-t-il en parler pour trouver une solution ?

« Si la Francophonie aborde la crise dans l’Est de la RDC, tout serait dicté par le Rwanda », estime Angel, une enseignante.

La présence du président Tshisekedi au Sommet de la Francophonie et le discours de son homologue ne riment pas du tout. Cela pousse certains à fustiger la présence du chef de l’État congolais, soutenant que Félix Tshisekedi ferait mieux de déléguer sa Première ministre et d’éviter ce qu’ils qualifient d’humiliation.

Par le discours prononcé ce vendredi, bon nombre d’observateurs de la scène internationale estiment que le chemin de la paix dans l’Est de la République du Congo reste non seulement long, mais incertain. Cela devrait donner matière à réflexion aux dirigeants congolais et au peuple pour comprendre que cette paix tant recherchée est tributaire d’abord de la détermination des Congolais dans son ensemble.

La Rédaction

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