Le Comité Laïc de Coordination, CLC, a publié le 30 Novembre 2018, un communiqué officiel, sous le titre: « Que personne ne dise un jour: »je ne le savais pas… ».Au cours d’une réunion tenue le 21 novembre dernier, le CLC avait fait l’évaluation du processus électoral.
Il a constaté que la campagne a effectivement commencée, la fièvre des élections augmente,en dépit de plusieurs revendications depuis le mois de décembre 2017. Le CLC cite : » les mesures de décrispation qui sont restées lettres mortes, selon l’accord de la saint Sylvestre ; l’assainissement de l’environnement politique; les médias officiels qui sont restés confisqués ;les manifestations de l’opposition et de la société civile,interdites ou autorisées sous une surveillance policière exagérée ;la situation des exilés et prisonniers politiques,…. ».
Le Comité de Laïc de Coordination s’inquiète du fait que le Premier Ministre, les ministres, le président de l’assemblée nationale,et membres de sécurité,tous,au service de la campagne d’un individu. Le CLC ajoute à cette kyrielle d’inquiétudes, l’insécurité dans certaines parties du pays, l’épidémie d’Ebola,le sinistrés expulsés de l’Angola,…tout cela prouve que les élections se tiennent à un moment très critique.
Quant à la Machine à voter, le Comité de Laïc de Coordination sollicite un consensus et se rabat sur la position des évêques lors de la session extraordinaire, celle de l’utiliser pour identifier les candidats et impression de bulletins de vote.
Par ailleurs le CLC, promet de mettre en place, un Réseau autonome d’observation électorale citoyenne,pour les élections du 23 décembre.
Jean Pierre KATENDA
