vendredi 26 février 2021

Lors des pourparlers du Centre interdiocésain de Kinshasa, les Congolais avaient sorti de leur imagination de feu un concept : mesures de décrispation politique. Pourquoi notre  » Fatshi national » ne s’inspirerait-il pas feues les assises pilotées par les Pères-Evêques pour prendre la mesure de décrispation humanitaire, sociale et sociétale que tous les Congolais attendent ? A savoir la levée du couvre-feu. Le feu a tellement couvé sous la précarité ambiante qu’il risque de brûler le pays.

Même du béton armé ne saurait couvrir le feu.
Sous le feu des critiques, le Président risquerait de n’y voir que du feu. Alors, autant pour lui faire feu de tout bois. Histoire de redevenir tout feu, tout flamme. Comme du temps de feu Ya Tshitshi.
Sevré d’actions ou d’accusations -c’est selon- à impact visible et immédiat depuis l’inhumation de feue la coalition FCC-CACH, le Pouvoir ferait œuvre utile en levant le couvre-feu. La décrispation humanitaire, sociale et sociétale serait immédiate.

Pris entre deux feux -la police et la disette – toutes les travailleuses et travailleurs de nuit salueraient la mesure. Et ils sont nombreux. Pas nécessairement ceux et celles auxquels les mauvais esprits pensent en lisant ces lignes. Préventivement, honni qui mal y pense.
Retour aux bénéficiaires de la levée du couvre-feu.

Les abonnés aux marchés vespéraux, voire nocturnes. Ceux pour qui, dans les faubourgs de Kinshasa, midi sonne au plus tôt à partir de 21 heures, l’heure à laquelle les ménagères allument le feu.

Feu de braise aux pieds, les mamans qui vendent aux abords des terrasses et autres bistrots de l’écosystème kinois. Ce n’est pas tout. Dans le feu des embouteillages chroniques aux heures du grand retour dans les différents quartiers dortoirs, les automobilistes se verront libérés de devoir attendre aux différents carrefours les feux verts pour passer. Du stress en moins.

Du coup, on s’éloignerait du feu dévorant que constitue le couvre-feu. Les feux d’artifice et… de bougie illumineraient à nouveau les nuits kinoises. Vivement le feu vert de Fatshi !

José NAWEJ

By 24news

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