Le chef de l’État Congolais, Félix Antoine Tshisekedi, s’est entretenu ce samedi 22 février avec les membres de l’Union sacrée, la plate-forme de la majorité au pouvoir dont il est l’autorité de référence.
Au cours de cet entretien, il a été question d’évaluer la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, marquée par l’agression rwandaise sous le label du M23.
Alors que le pays devait faire bloc autour du chef de l’État pour repousser l’agresseur hors des frontières, Félix Tshisekedi s’est dit déçu par le silence de certains membres de l’Union sacrée face à cette agression qui déstabilise le pays.
Cependant, le garant de la Nation a félicité certains membres de l’Union sacrée qui n’ont ménagé aucun effort pour mobiliser la population à se ranger derrière lui, en tant que commandant suprême des FARDC, afin de vaincre l’ennemi.
« Je regrette le quasi-silence de certains, parce qu’il y a des braves. Je ne veux pas tous les citer, mais Jean-Pierre Bemba, Lihau, le ministre d’État Guy Loando… J’ai vu des gens monter au créneau sans même avoir reçu d’instruction. Ils ont pris l’initiative de dire à notre peuple : ‘Levez-vous !’ Dire à notre jeunesse : ‘C’est le moment de vous enrôler dans l’armée, car il faut défendre notre patrie !’ Malheureusement, je n’en ai pas vu beaucoup… Je suis désolé », a déclaré le chef de l’État.
Face à cette attitude au sein de l’Union sacrée, le président Tshisekedi a promis de restructurer cette plate-forme.
À noter que le grand absent de cette rencontre était le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, également membre du présidium de l’Union sacrée.
Zéphyrin Pengume