Le Comité olympique congolais (COC) multiplie ses efforts pour obtenir la suspension du Rwanda de toutes les compétitions sportives internationales, à l’instar de la Russie, sanctionnée pour son agression contre l’Ukraine. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la guerre d’agression que la République Démocratique du Congo (RDC) subit de la part du Rwanda.
Après avoir engagé des batailles sur les fronts militaires, médiatiques et religieux, la RDC ouvre un nouveau chapitre dans cette guerre : le front sportif. Claude François Kabulo Mwana Kabulo, membre du comité exécutif du COC, estime que le Rwanda, en tant qu’agresseur, doit être exclu de toutes les compétitions sportives internationales, tout comme la Russie l’a été.
« Nous faisons cette campagne parce qu’il y a un problème très sérieux. Nous faisons face à un cas d’agression, conformément à l’article 7 de la Charte des Nations Unies, qui traite des cas d’agression. Le Rwanda est l’agresseur. Sur cette base, nous préparons un dossier complet avec le Comité olympique congolais, et nous allons le soumettre au Comité olympique international à Lausanne », a expliqué Claude François Kabulo.
L’ancien ministre des Sports congolais a ajouté que le COC travaille actuellement à recenser toutes les compétitions auxquelles le Rwanda est engagé, y compris la phase finale de l’Afrobasket, qui se tiendra en Angola. Le comité olympique congolais envisage de saisir la Fédération internationale de Basketball/Afrique (FIBA Afrique) et la Fédération internationale de Basketball (FIBA Monde) pour demander l’exclusion du Rwanda de cette compétition.
La RDC espère ainsi que des sanctions similaires à celles imposées à la Russie pourront être appliquées au Rwanda dans le domaine sportif, afin de condamner son implication dans l’agression contre la République Démocratique du Congo.
Zephy Pengume