Plus rien ne va dans la province du bas-uele. 15 députés sur les 18 que compte l’organe délibérant de cette province ont retiré leur confiance à leurs membres du bureau.

Ils l’ont fait savoir ce vendredi devant la presse alors qu’ils sortaient d’une audience avec le vice premier ministre chargé de l’intérieur.

«Nous sentons déjà un chaos vouloir s’installer dans notre province. C’est pourquoi nous alertons les autorités nationales de pouvoir s’impliquer pour que le bureau d’âge soit mis en place avant l’installation du nouveau gouverneur que nous avons, au nom de l’Union sacrée, voté», a lâché le porte parole de circonstance le député Oumar Vulankulu.

Ces élus provinciaux ne jurent que par le départ de l’actuel bureau qui n’est pas de l’Union sacrée et est actuellement minoritaire.

«Nous appelons solennellement les autorités nationales en l’occurrence le Ministre de l’intérieur de s’impliquer pour que nous ayons dans un bref délai le bureau d’âge avant l’installation de notre gouverneur faute de quoi, nous serons obligés non seulement de quitter l’Union sacrée mais aussi, expliquer à nos populations que le programme de 145 territoires portés par le chef de l’État ne réussira pas avec l’actuel bureau qui a déjà planté le décor pour son échec», menacent les 15 députés dans leur déclaration tenue dans l’enceinte du ministère de l’intérieur.

Ces élus du Bas-uele reprochent au bureau de l’Assemblée provinciale l’anarchie, l’autarcie le manque de leadership exemplaire et la prise des initiatives démesurées ayant abouti à l’invalidation « illégale” de huit de leurs collègues députés “simplement » pour avoir exigé la mise en place du bureau d’âge.

«Nous insistons que ce bureau n’a plus notre confiance, aucune loi dans ce contexte ne pourra passer ni aucun édit en quelle que matière que ce soit. Le pire est à craindre car nous n’avons pas besoin de la crise au stade actuel, mais tout est possible si notre voix n’est pas écoutée par la hiérarchie de l’Union sacrée», précise le porte parole de la déclaration, le député Oumar Vulankulu.

Par ailleurs, ces députés provinciaux disent être abandonnés à leur triste sort sans prise en charge depuis leur séjour à Kinshasa où ils ont été invités par le ministre de l’intérieur pour des missions officielles.

Ils invitent cependant le chef du gouvernement ainsi que les autorités compétentes à les libérer diligemment pour la continuité et l’achèvement des matières inscrites au cours de la session de mars qui court à son terme.

Faustin Kalenga

 

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