Depuis quelques mois, la chefferie des Bashu dans le territoire de Beni au Nord-Kivu fait face à une insécurité grandissante caractérisée par des attaques rebelles. La récente attaque est celle qui a ciblé le village Kisunga, dans la nuit de jeudi au vendredi 12 novembre 2021 où au moins 14 personnes ont été tuées parmi lesquelles 8 combattants ADF selon les sources dans la région.
En réaction, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) soutiennent que dans le commandement des rebelles ADF iln’ya aucun congolais.
« L’ennemi n’est pas fort quand il opère seul. Ces assaillants utilisent certains congolais comme collaborateurs pour s’attaquer à la paisible population », indique le capitaine Antony Mwalushay, porte-parole de l’armée dans le secteur opérationnel Sokola 1 grand Nord.
Pour ce faire, l’armée congolaise lance une mise en garde sévère aux combattants des groupes armés négatifs essentiellement les miliciens maï-maï qui servent de béquilles aux rebelles ADF. À en croire le capitaine Antony Mwalushay, dans la chefferie des Bashu, certaines familles royales se disputent une colline, ce qui serait à la base de l’insécurité dans cette partie du territoire de Beni.
L’armée régulière indique avoir déjà pris des mesures sécuritaires pour mettre hors d’état de nuire tous les groupes armés négatifs dans cette partie de la province du Nord-Kivu. La population est appelée à la collaboration avec les Forces de sécurité en dénonçant les suspects afin que la paix et la sécurité soient rétablies.
Gires Kasongo
