Près de 3 décennies déjà depuis que le Rwanda exerce une influence sur la RDC notamment avec les violences qui ont fait des millions des victimes à l’Est de la RDC.
Kagame est ainsi cité comme acteur clé de l’instabilité de ce pays de 2.345.000 km2, pays au scandale géopolitique et qui fait rêver non seulement le voisin Rwanda, mais tant d’autres nations tant sur le continent qu’ailleurs.
Dans ce conflit qui aujourd’hui est très engagé avec cette guerre entre le M23 qui défend les intérêts du Rwanda en RDC et soutenu sans le Rwanda contre la RDC.
Nombreux peuvent se demander, comment le Rwanda qui en réalité ne peut faire face à la RDC peut- il prendre autant de risques en soutenant le M23 contre une armée classée 8e du continent selon le dernier rapport de meilleures armées africaines ?
» Paul Kagame compte plus sur son service de renseignement qui a réussi depuis des années à bien infiltrer tous les services en RDC. C’est donc un atout majeur pour le Président rwandais dans ce conflit et qui lui donne plus d’assurance et de garantie. Il n’est donc pas une question des forces militaires d’abord, car si l’on pouvait compter que sur l’armée, celle-ci, ( armée rwandaise) ne peut tenir tête aux FARDC » ,lâche sous l’anonymat un diplomate en poste à Kinshasa.
Et de poursuivre :
» le Président Tshisekedi semble maintenant comprendre la situation. Ce coup de balai dans son entourage et aussi dans l’armée qui avait déjà commencé, est un grand pas vers la victoire finale ».
Pour ce diplomate, le chemin reste encore très long car, Kagame a bien étudié la psychologie des acteurs politico-militaires congolais.
Beaucoup d’entre eux croient encore au président rwandais comme source du pouvoir ou facteur de puissance pour s’être vissé dans le carré des grands et décideurs en RDC.
Si avec la levée de régime d’information longtemps imposé en RDC l’on peut espérer à un changement sur le terrain des affrontements du fait que la RDC peut aujourd’hui acheter les armes à son gré, Kinshasa est appelé à mettre le paquet pour un solide service de renseignement afin de faire face au dispositif mis par le Rwanda depuis plus de deux décennies.
La Rédaction