« L’heure est grave ; levons-nous pour libérer notre pays de l’emprise rwandaise. » C’est par ce cri d’alarme que le coordonnateur national de la société civile patriotique du Congo lance un appel pathétique à toutes les forces vives de la nation à participer à une marche de libération qui aura lieu dimanche 16 février 2025.

Selon Joseph Gode Kayembe, qui s’est confié à notre média ce vendredi, cette marche vise notamment à libérer le pays du chaos que la communauté internationale tente de mettre en place à travers le Rwanda et ses marionnettes du M23.

« Chers Congolais, l’heure est grave. Si nous ne manifestons pas notre soutien aux FARDC et si nous ne faisons pas entendre notre indignation face à l’exploitation illicite des minerais et à l’occupation de notre pays par le Rwanda, qui bénéficie du soutien de la communauté internationale, notre pays sera effacé de la surface de la terre, » a lancé Joseph Gode Kayembe.

À cette activité qu’il qualifie de souveraine, le coordonnateur national de la société civile patriotique convie également tous les défenseurs des droits de l’homme, les chefs religieux et les responsables des différentes structures de la jeunesse à joindre leur voix à celle de la société civile pour dénoncer « le plan de balkanisation » que « les USA, la France et la Grande-Bretagne » souhaitent matérialiser par l’entremise de « Congolais inconscients ».

« La guerre que nous impose le Rwanda à l’Est est un problème existentiel qui nécessite l’implication de tout le monde : les défenseurs des droits de l’homme, les chefs religieux et les structures de la jeunesse. Levez-vous, cette affaire vous concerne, » lance-t-il.

La marche partira de la place Mandela sur le boulevard du 24 novembre à 9h jusqu’au Palais du Peuple, où se tiendra un culte en faveur de la République Démocratique du Congo, organisé par les églises de réveil pour la même circonstance.

À l’Est de la République Démocratique du Congo, les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, continuent de faire des avancées ce vendredi ; ils ont conquis une partie de la ville de Bukavu, notamment l’aéroport de Kavumu. Une situation qui inquiète l’opinion générale et a poussé Félix Tshisekedi à écourter son voyage en Allemagne, où il participait à la conférence internationale sur la sécurité.

Faustin Kalenga

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