La présidente du parti politique Alliance des Élites pour un Nouveau Congo (AENC), Marie-Josée Ifoku, est revenue sur le débat concernant la révision ou le changement de la constitution, qui alimente l’actualité en RDC ces derniers temps.
Pour Marie-Josée Ifoku, le Congo a avant tout un problème d’hommes, car, dit-elle, l’homme congolais n’a pas appris à respecter les textes existants.
« Pour nous, ce débat est révélateur de l’environnement politique congolais. Quand vous regardez l’histoire politique de notre pays, vous allez voir qu’elle est entourée de tensions, de débats politiques et de transitions tribales qui ne concernent qu’eux-mêmes. Rien n’est tourné vers le peuple pour un développement réel. Nous comprenons qu’à un moment donné, ceux qui sont au pouvoir veulent réviser pour des raisons qui les concernent, et ceux qui sont hors du pouvoir craignent que, derrière cette révision, ceux qui sont au pouvoir souhaitent s’éterniser plus longtemps que prévu », a déclaré Marie-Josée Ifoku.
Pour Marie-Josée Ifoku, le Congo a plus un problème d’hommes que de textes, car les textes, on en a assez ; il suffit de les appliquer.
« Le problème du Congo est un problème d’hommes, car en examinant les textes, nous en avons. Même la constitution qui est en vigueur, les hommes ne respectent pas les lois qui existent dans ce pays. C’est un état d’esprit depuis que nous sommes libres. Le plus grand problème, c’est l’homme, l’homme avec un H, qui n’a pas appris à respecter les textes qui existent, qui n’a même pas compris ce qu’est la constitution d’un État. Malheureusement, vous verrez que les hommes sont plus forts que les textes », a fait savoir la candidate malheureuse à la présidentielle de 2023.
Zéphyrin Pengume