Lors d’un entretien entre la ministre d’État en charge des affaires étrangères et le représentant spécial de l’Union européenne pour les Grands Lacs, Johan Borgstam, ce lundi 16 décembre à Kinshasa, les deux personnalités ont passé en revue la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, caractérisée par l’activisme des groupes armés.
Le représentant de l’Union européenne dans les Grands Lacs a exprimé la déception de cette union après l’échec de la réunion tripartite de Luanda, où la RDC et le Rwanda devaient se rencontrer le dimanche 15 décembre autour du président angolais.
« Nous avons eu des échanges très francs, et pour moi, cela a aussi été une occasion de partager la déception de l’Union européenne concernant ce qui vient de se passer à Luanda. Vous savez, l’Union européenne a un très fort engagement en faveur des différentes approches pour contribuer à la paix et à la stabilité dans la région des Grands Lacs, y compris l’Est de la RDC », a déclaré Johan Borgstam.
Par la même occasion, Johan Borgstam a réitéré la position de l’Union européenne concernant le retrait des troupes rwandaises sur le sol congolais.
« Cela a également été une opportunité pour moi de rappeler la position très claire de l’Union européenne sur la présence des troupes rwandaises en RDC, à savoir que ces troupes doivent se retirer », a martelé Johan Borgstam, représentant de l’Union européenne dans les pays des Grands Lacs.
Notons que la rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame, qui devait avoir lieu à Luanda le dimanche 15 décembre sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, a été annulée en raison de l’absence de la délégation rwandaise.
Zéphyrin Pengume