Le caucus des députés du Kongo-central ont échangé le lundi 16 août avec le ministre d’État des infrastructures et travail public ( ITP) dans son cabinet de travail accompagné de l’un de leurs frères ne-kongo,le député national Déo nkusu.
L’état de délabrement de la route nationale numéro 12 partant de lanterne à tshela était le seul point à l’ordre du jour de leurs discussions.
«Estimée à 90 km de longueur,cette route agricole est restée longtemps dans un état « piteux « », a expliqué le député provincial Blaise Lufua, porte-parole du caucus.
D’après lui ,ce calvaire des fils et filles de ce coin du pays dure 18 ans. Une situation déplorable pour ces élus qui ont rappelé que cette route était , pourtant, retenue sur la liste des travaux de 100 jours du président de la République.
Cependant , la RN12 est à ce jour l’ombre d’elle-même, ont-ils déploré.
Conscient du dynamisme du gouvernement de l’Union sacrée , ces députés provinciaux comptent sur le numéro un des ITP pour la prise en charge rapide de cette route qui mène au village de feu 1er président congolais, Joseph kasa-vubu . Leurs électeurs ,un peu désespérés , seront déjà, affirment-ils soulagés de les voir à côté de l’un des warriors pour évoquer la réhabilitation de cette route à caractère national.
Prenant en compte les désidératas de ses hôtes, le ministre d’État en charge des ITP, Alexis Gisaro,qui s’était déjà imprégné du dossier au lendemain de son événement à la tête de ce ministère,a souligné que la solution est en vue.il a également demandé aux députés et au peuple Ne-Kongo de prendre leur mal en patience ,car, souligné -t-il , à l’instant , les experts de son cabinet sont en pleine évaluation du contrat de la concession qui gère la RN12 notamment la société le péage du Congo (SOPECO). d’où l’issue de ladite évolution sera l’une des pistes des solutions pour la réhabilitation de la RN12, a indiqué Alexis Gisaro.
Rebecca Belongo / stagiaire IFASIC
