À l’approche des fêtes de fin d’année, dont Noël et nouvel an, un climat de tristesse et de passivité semble s’installer parmi la population de la région de Beni, dans la province du Nord-Kivu. La crise économique actuelle, couplée à une situation de guerre persistante, pèse lourdement sur les esprits et les porte-monnaie.
Dans un entretien avec le correspondant de 24News Agency ce mercredi 18 décembre, plusieurs parents ont exprimé leurs préoccupations quant à la célébration des festivités cette année. « Les fêtes ne seront pas célébrées comme d’habitude », confie l’un d’eux, soulignant le manque de moyens financiers pour s’adonner aux traditions festives.
Les hausses de prix des produits manufacturés et agricoles exacerbent encore la situation. Les familles, déjà éprouvées par les difficultés économiques, se retrouvent face à des choix déchirants. La magie des fêtes, habituellement synonyme de joie et de partage, se transforme en un moment de réflexion sur les défis quotidiens.
Certains, dans un élan d’espoir, évoquent une possible intervention divine pour raviver l’esprit de célébration. Dans cette période d’incertitude, la foi et l’espoir demeurent des refuges, mais la réalité économique impose des limites à l’enthousiasme collectif.
Ainsi, cette année, les fêtes de fin d’année se profilent sous un jour sombre. La mobilisation de la population, habituellement vibrante, semble étouffée par les vicissitudes de la vie quotidienne. Il reste à espérer que, malgré les obstacles, la solidarité et l’amour puissent prévaloir, même dans les moments les plus difficiles.
Gires Kasongo