Les 30 jours de délais constitutionnel accordé au premier ministre pour présenter son équipe a déjà été dépassé. La RDC est toujours sans gouvernement ou disons mieux avec un gouvernement qui expedie les affaires courantes, par conséquent démuni de pouvoir pour bien engager le pays.
Alors que foi était fondée sur la nouvelle majorité autour du Chef de l’État, force est de constater que c’est la même classe politique maîtresse d’intérêts égoïstes et qui se plaît de voir cette population croupir dans la misère.
La situation suscite autant de questions sur l’avenir de l’Union Sacrée de la Nation qui comme par une baguette magique s’est construite vidant le Front Commun pour le Congo de ses ténors, lieutenants et caporaux.
Pourquoi, alors que le FCC se retrouve aujourd’hui minoritaires au parlement, et s’est clairement exprimé de ne pas faire partie du gouvernement Sama Lukonde, l’on ne parvient toujours pas à former le gouvernement ?
La situation, illustre clairement la médiocrité de la classe politique que l’on condamne. » On se rend compte que le FCC n’est pas le problème. Nous somme une classe politique pourrie, qui veille plus à ses intérêts que ceux du peuple », declare un député national parmi les ténors de l’Union Sacrée de la Nation.
Mais quand on considère que, c’est le premier citoyen du pays qui doit rendre compte de son bilan, Félix Tshisekedi est appelé à s’imposer et trouver une piste de solution à cette situation qui l’on doit le reconnaître ne tourne pas en sa faveur.
Le Chef de l’État qui a réussi à se débarrasser de son successeur, est aujourd’hui maître du jeu. L’opinion, l’on doit le constater lui est favorable mais pour combien de temps ?
Le président de la République doit s’imposer, dicter ses règles et tracer le chemin. Le peuple va le soutenir si les règles édictées vont dans le sens de donner une lueur d’espoir à ce pays, aux potentiels riches mais compté parmi les plus pauvres de la planète.
La rédaction