La RDC est dans l’attente d’un nouveau gouvernement qui sera conduit par Judith Suminwa, la nouvelle première Ministre nommée par le Chef de l’État il y deux semaines. Bien que la composition de cette nouvelle équipe ne dépend pas à 100% de la volonté de la nouvelle locataire de l’hôte du gouvernement, Judith Suminwa Tuluka a déjà initié des consultations avec des forces politiques membres de l’Union sacrée de la nation, la famille politique du Chef de l’État qui reste largement majoritaire au sein de l’Assemblée nationale.

Le gros du travail pour la formation du gouvernement ayant déjà été fait par l’informateur Augustin Kabuya, qui a déjà déposé le rapport final à qui de droit, les congolais restent impatients d’avoir un nouveau gouvernement, le 1er pour le deuxième mandat de Félix Tshisekedi entamé le 20 janvier dernier. Selon les bruits du couloir, plusieurs ministres sortant, soit conserveront leurs portefeuilles, ou seront maintenus dans le gouvernement mais à d’autres postes. Si parmi les ministres qui seront maintenus, la qualité du travail abattu peut justifier leur reconduction, d’autres par contre, font partie de ceux dont le résultat est décrié par la population. Cependant, « ils auront abattu un grand travail pendant la campagne pour la réélection du Chef de l’État », nous affirme une source proche du milieu décisionnel.

Selon cette source, 15 à 20 ministres du gouvernement Sama Lukonde pourront figurer dans le gouvernement Judith Suminwa Tuluka. Si ces informations se confirment, peut-on ainsi l’interpreter comme un signe de « consolidons les acquis », slogans de campagne de Félix Tshisekedi ?

C’est l’avenir qui répondra à cette question, dans un contexte où le pays traverse une des périodes les plus tendues de son histoire avec la guerre dans l’Est du pays qui impute le pays de quelques territoires, mais aussi des minerais qui profitent au Rwanda au regard complice de la communauté internationale.

Les congolais attendent donc au premier citoyen, plus de clairvoyance, rigueur et méritocratie dans le choix de ses collaborateurs, membres du gouvernement afin de relever le défi de la bonne gouvernance, car dans ce contexte de guerre, le facteur bonne gouvernance est essentiel pour prétendre vaincre l’ennemi.

Il est donc essentiel pour Félix Tshisekedi de se choisir ces fils et filles qui en venant au gouvernement, considèrent ces responsabilités comme une vocation, un apostolat au service de la nation.

Si l’on n’est pas dans cette vision, alors tous devons déjà acter l’échec et garder nos yeux pour bien pleurer.

Jacques Amboka

×

Hello!

Click one of our contacts below to chat on WhatsApp

× Contactez-nous