Quand on observe la circulation routière à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, la scène est à la fois spectaculaire et désolant. Chacun conduit à sa manière, remettant en cause le code de la route.
Kinshasa, une ville de plus de 13 millions d’habitants avec autant de véhicules dont plus de 25 milles importés en 2021, le feu de signalisation qui par ailleurs sont à compter sur les artères, mais aussi défaillants, ajouter les traçages qui n’existe que dans certaines grandes artères, et sur fond d’incivime et le manque de courtoisie routière que caractérise bon nombre d’automobilistes, tous ces éléments sont donc les ingrédients qui offrent à la circulation routière à Kinshasa toute la désolation.
Si l’on doit souvent indexer que les automobilistes dans l’incivisme routier, c’est pourtant une grosse erreur d’oublier la police de circulation routière, qui défois est même à la base de certain cas d’incivisme qu’on observe au quotidien.
Pour les observateurs, l’incivisme routier est une source des recettes pour la ville. Il peut générer des millions de dollars par an. Il suffit de penser et bien organiser les sanctions sur contention et renflouer les caisses de la ville
Malheureusement, ce sont les éléments de la PCR qui malicieusement en font leurs affaires roulant ainsi la ville qui peine faute de compétences à remplir les caisses de la ville.
» ils ne sont vraiment pas là pour bien faire les choses en faveur de la population. Si tel était le cas, ils le feront. Combien des taxes de contraventions sont payées au quotidien ? Combien pour avoir brûler le feu les automobilistes payent aux éléments de la PCR chaque jour? Beaucoup d’argent qui n’arrive pas à la caisse de l’État, nous dit un chauffeur taxis.
En RDC, particulièrement à Kinshasa, l’on ne sait pas combien payer en cas de telle ou telle autre erreur au volant. Ce qui laisse un large boulevard d’actions malicieuses à ceux qui sont appelés à reguler la circulation.
La rédaction
