C’est un combat qui se manifeste par des sanctions d’un côté comme de l’autre.

Après que les USA ont annoncé, ce jeudi 15 avril, des sanctions contre la Russie, cette dernière n’a pas tardé à réagir en convainquant l’ambassadeur américain et en promettant une réponse immédiate.

« Un tel comportement agressif recevra une forte rebuffade. La réponse aux sanctions sera inévitable », a prévenu la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

Qu’en est-il de sanctions américaines sur la Russie?

Les premières sanctions sont tout d’abord financières en représailles d’une gigantesque cyberattaque de 2020 ayant utilisé comme vecteur SolarWinds, un éditeur américain de logiciels dont un produit a été piraté pour introduire une faille chez ses utilisateurs, y compris plusieurs agences fédérales américaines.

Six sociétés technologiques russes sont visées par cette riposte.

Après le 14 juin prochain, aucune institution américaine ne peut acheter directement de la dette émise par la Russie.

En outre, le département d’État américain a expulsé dix responsables de l’ambassade russe, accusés d’être des membres des services de renseignement de Moscou.

Par ailleurs, ce combat n’est pas resté une affaire propre à Washington: l’Union européenne, le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie ont soutenu le gouvernement américain et tous en un seul bloc, ont imposé des sanctions à huit personnes et entités « associées à l’occupation et à la répression persistantes en Crimée ».

Et l’on se demandera, d’où proviennent ces incompréhensions?

À cette question, l’on comprend que chacun de deux pays veut affirmer son hégémonie. Mais l’on sait que depuis l’investiture de Joe Biden, les relations entre Moscou et Washington ont basculé lorsque le président américain a, au cours d’une interview sur Fox news, traité son homologue russe de « tueur ».

Tshokuta ben andré

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