La situation sécuritaire demeure alarmante dans le territoire de Djugu, en province de l’Ituri, où des cas de tueries continuent d’être signalés dans plusieurs villages. Cette recrudescence de la violence entraîne un déplacement massif des populations, aggravant la précarité dans une région déjà fortement éprouvée par les conflits armés.

Face à cette urgence humanitaire, la nouvelle société civile du territoire tire la sonnette d’alarme. Elle appelle les autorités tant provinciales que nationales à intervenir de toute urgence pour soutenir les élèves déplacés, notamment en prenant en charge les frais de participation à l’examen d’État et au TENASOSP (Test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle).

Benjamin Ngabu, cadre de cette structure citoyenne, dénonce une situation dramatique dans laquelle de nombreuses familles se retrouvent totalement démunies. « Plusieurs parents nous ont fait part de leur incapacité à payer les frais exigés pour leurs enfants. Leurs activités économiques sont à l’arrêt à cause de l’insécurité persistante. Il est injuste que ces élèves, déjà victimes des affres de la guerre, soient en plus privés de leur droit à l’éducation », a-t-il déclaré.

Dans un contexte où l’accès à l’éducation reste un levier pour l’avenir des jeunes et la reconstruction de l’Ituri, la société civile plaide pour un geste fort de la part du gouvernement. Elle propose que des mesures spéciales soient mises en place afin de garantir l’inclusion scolaire des enfants déplacés et vulnérables, notamment par la gratuité des frais d’examen.

Gires Kasongo

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