Un pas significatif vers la pacification de l’Ituri a été franchi le mardi 14 octobre, avec la reddition de sept jeunes miliciens aux forces de sécurité. Ces ex-combattants ont remis un important lot d’armes et de munitions, comprenant treize fusils d’assaut AK-47 ainsi que plusieurs chargeurs. Cette vague de désarmement, saluée par les autorités provinciales, est considérée comme le résultat direct de la pression militaire accrue exercée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans le cadre de l’état de siège.
Le lieutenant-général Johnny Luboya N’kashama, gouverneur militaire de l’Ituri, s’est félicité de cette évolution, qu’il considère comme un signe encourageant pour la poursuite du processus de paix. Il a exhorté les autres combattants encore actifs à suivre cet exemple, insistant sur le fait que la seule voie possible reste celle de la reddition et de la réintégration dans la vie civile.
Parallèlement, le gouverneur a réaffirmé la détermination des autorités provinciales à ne tolérer aucune impunité. Il a promis des poursuites judiciaires rigoureuses contre les commanditaires et manipulateurs de ces groupes armés, qu’ils opèrent depuis Bunia ou même depuis la capitale, Kinshasa.
Gires Kasongo
