Dans ses réalisations visant à redorer l’image de la justice congolaise, qualifiée de malade, Constant Mutamba, ministre d’État à la Justice et garde des Sceaux, s’est engagé à désengorger les prisons du pays, en commençant par la prison centrale de Makala, où il a déjà libéré plusieurs détenus. Constant Mutamba ne s’est pas arrêté à la prison de Makala ; partout où il est passé en provinces, il a posé le même acte.

Pour certains, le ministre d’État fait du populisme, alors que ses détracteurs soutiennent qu’il ne lui appartient pas de libérer les prisonniers.

Face aux attaques et critiques, le patron de la justice congolaise note : « Les désengorgements des prisons amorcés dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’action du gouvernement, lors du Séminaire, sur instructions du Magistrat Suprême, sont légaux et réguliers. »

Alors que certains pensent que Constant Mutamba se réveille le matin et décide de la libération des prisonniers, le ministre de la Justice et garde des Sceaux souligne :

« Ce sont des commissions constituées de magistrats et d’agents pénitentiaires qui proposent au ministre de la Justice les listes des prisonniers pouvant bénéficier de libération conditionnelle, conformément à la nouvelle loi pénitentiaire. »

Le ministre de la Justice et garde des Sceaux soutient par ailleurs que rien n’arrêtera cet engagement ferme du gouvernement à harmoniser les prisons et cachots et à veiller à la régulation des emprisonnements. « Le salut du peuple est la loi suprême », martèle Constant Mutamba.

Jacques Amboka

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