La famille du pasteur Ngoy Mulunda a porté plainte contre les autorités zambiennes après l’arrestation, sur le sol zambien, de l’ex-président de la Commission électorale nationale indépendante CENI de la RDC.
Shimba Mulunda, son épouse, digère mal que le régime de Lusaka ait permis cette attestation, qu’elle juge irrégulière alors que Ngoy Mulunda vivait en Zambie, couvert par le statut de réfugié politique tel que reconnu par l’ONU à travers le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR).
Madame Mulunda, ainsi que les membres de sa famille dénoncent cette violation d’un droit international et exigent que le pasteur soit relâché sans condition.
Elles notent que l’ancien président de la CENI, qui avait déjà d’ailleurs fait de la prison sous Tshisekedi, s’était réfugié en Zambie pour échapper aux persécutions du régime en place en République démocratique du Congo.
La plainte a été déposée au HCR par les frères de Ngoy Mulunda, qui accusent les autorités zambiennes de collaborer avec le régime de Kinshasa, qui a procédé à l’arrestation de l’incriminé depuis le 18 décembre dernier.
Selon des informations indépendantes, Ngoy Mulunda aurait déjà été transféré à Kinshasa où il fait face aux services d’intelligence congolais.
Rien n’a jamais clairement été établi au sujet des griefs, qui pèsent sur l’homme de Dieu. De faux bruits propagés sur les médias sociaux, mais qui peinent à être vérifiés, relayaient que l’ex-dirigeant de la CENI serait soupçonné d’être dans des magouilles contre les institutions légales en République démocratique du Congo.
Jean Ngaviro
