La ville de Kolwezi, célèbre pour ses ressources minières, est également le siège de l’Institut Universitaire du Congo (IUC), qui vient de célébrer la collation des grades académiques de centaines d’étudiants le samedi 20 octobre.
Cette bonne nouvelle s’accompagne d’une réalité préoccupante : la difficulté croissante pour ces jeunes diplômés de s’intégrer sur le marché de l’emploi.
Chaque année, l’IUC forme de nombreux étudiants dans divers domaines, préparant ainsi une nouvelle génération de professionnels. Les diplômés, fiers de leur parcours académique, sont remplis d’espoir en entrant sur le marché du travail. Pourtant, ils se heurtent rapidement à un environnement de plus en plus compétitif et difficile.
Le marché de l’emploi à Kolwezi, comme dans beaucoup d’autres provinces du pays, souffre d’une saturation.
Les étudiants interrogés s’expriment avec joie, mais sont également inquiets quant aux défis à relever pour leur intégration professionnelle.
« L’arrivée régulière de nouveaux diplômés ne fait qu’accroître la concurrence pour les postes disponibles, souvent limités. De plus, les entreprises locales privilégient souvent l’expérience au détriment des jeunes fraîchement diplômés, ce qui crée un fossé entre les attentes des employeurs et la réalité des nouveaux entrants sur le marché », déplorent les nouveaux diplômés.
L’État congolais, pour répondre à ces inquiétudes, doit développer des initiatives visant à faciliter l’intégration des nombreux diplômés issus de plusieurs universités en RDC, qui se retrouvent souvent sans emploi par la suite.
Roger Kabengele