Le président Félix-Antoine Tshisekedi a annoncé, ce mercredi lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, la candidature de la République démocratique du Congo (RDC) au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2026-2027. Cette initiative, soutenue par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Union africaine, vise à renforcer le rôle de la RDC dans les affaires internationales.
Le Conseil de sécurité, organe clé des Nations Unies, est chargé de maintenir la paix et la sécurité mondiale. Il compte quinze membres, dont cinq permanents dotés d’un droit de veto. Bien que la RDC ne puisse pas user de ce privilège en tant que membre non permanent, sa participation est cruciale pour influer sur les décisions majeures qui façonnent la sécurité internationale.
Cette candidature s’inscrit dans un contexte où la RDC cherche à jouer un rôle proactif sur la scène mondiale, particulièrement dans les discussions relatives aux conflits en Afrique. En participant aux délibérations, la RDC espère mettre en lumière les défis de sécurité auxquels elle fait face, tout en plaidant pour des solutions adaptées. Historiquement, la RDC a déjà occupé ce poste entre 1982 et 1983 et de 1990 à 1991, et son retour au Conseil serait perçu comme une reconnaissance de son importance géopolitique.
La victoire de la RDC à cette élection dépendra de son habileté à convaincre ses pairs de l’importance de sa voix dans les débats sur des enjeux cruciaux comme la paix, la sécurité et le développement durable.
NTUMBA Junias (stagiaire)