Ce jeudi 26 septembre 2024, à Arusha, la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Est (EAC) débute un procès crucial sur les atrocités imputées au Rwanda en République démocratique du Congo (RDC).
À l’origine de cette action, la RDC accuse son voisin rwandais de violer l’acte fondateur de la communauté en soutenant des rébellions et en commettant des violations graves des droits de l’homme.
Le vice-ministre de la Justice congolais, Samuel Mbemba, conduit une délégation à Arusha pour défendre les intérêts de son pays. Cette première audience, essentiellement introductive, vise à établir la culpabilité du Rwanda pour son rôle présumé dans la violence qui ravage l’Est de la RDC, une région marquée par des conflits armés récurrents, des pillages, des viols et des massacres.Les accusations s’inscrivent dans un contexte de tensions croissantes.
Le président congolais, Félix Tshisekedi, a récemment renouvelé, lors d’une intervention à l’ONU, son appel à des sanctions contre Kigali, qu’il accuse de déstabiliser la région en soutenant le mouvement rebelle M23.
Ce procès représente non seulement une opportunité de justice pour les victimes congolaises, mais aussi un tournant potentiel dans les relations tumultueuses entre la RDC et le Rwanda, rendant palpable le désir de la communauté internationale d’agir contre l’impunité dans la région.
NTUMBA Junias (stagiaire)