Avec un lyrisme soul très émouvant, l’artiste renoue avec la beauté simple du chant d’amour.Cette émotion brute transparaît dans la musique: »Lonely Tear » remet la musique acoustique et live au cœur de la composition, dans un style très électro soul entre Stax et Motown tout en soignant une esthétique rétro aux portes du rock, de la pop et de la soul.Les guitares pleurent avec l’artiste dans un beat poignant.
« Lonely Tear » ou les larmes d’une âme qui, dans un huis clos intime, met la douleur à nue et déchire le cœur. Des accents de sincérité inattendus et un grain de voix qui ressent toute la blessure de la plaie amoureuse, Bantunani nous livre une confession profonde et teintée de solitude. C’est un chanteur presque abandonné, « confiné » que nous montre le clip, réduit à recréer chez lui les feux de la scène grâce à un micro enluminé et une guitare inutile, mais le regard éperdu et le torse nu trahissent un moment d’égarement et de douleur.
Même les choristes que l’on aperçoit semblent plus imaginées que réelles, métaphore de l’isolement de l’artiste dans le silence assourdissant auquel il est contraint. .
Issu de la collaboration avec James Auwarter, ingénieur des sons aux trois Grammy Awards de Kanye West, ce hit en puissance paraît trop court, donnant cette envie de dépasser les limites, de sortir de sa coquille et de danser toute la nuit à ce mariage manqué entre Otis Redding et Janis Joplin.
La Rédaction