La gravité des affres de guerre et les extrêmes violations graves de l’humanité suscitent une attention particulière du monde entier après les massacres répertoriés dans plusieurs zones opérationnelles dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.
C’est dans ce cadre que, le Bureau des Nations Unies pour les droits de l’homme et la Mission des Nations Unies ont déployés mardi 6 décembre 2022, une équipe d’experts pour une enquête préliminaire sur les violences contre les civils lors des combats opposant les Rebelles du mouvement du 23 mars (M23) et les miliciens Maï-Maï à Kishishe dans le territoire de Rutshuru qui a causé la mort de plus de 300 morts dont 17 enfants.
En effet, le primordial de cette équipe est de prélever les éléments probants dans la marge de catégoriser les moments et les moyens substantiels de cette tragédie, en échangeant étroitement avec les autorités locales, les témoins pour évaluer le nombre exact des victimes à Kishishe (Nord-Kivu).
Pendant ce temps, les casques bleus ont également assuré une protection et évacué des civils qui cherchaient à se réfugier à la base de la Monusco à Rwindi, même si l’instabilité dans la zone continue de compromettre l’accès.
Il convient de signaler en outre que, la Mission Onusienne a réitéré son appel à une cessation des hostilités et à un plein appui aux initiatives régionales.
Daniel Muhindo
