L’homme est crucifié par beaucoup de ténors de son parti au pouvoir depuis le 24 janvier 2019. Des actes qui pour certains ne se pardonnent pas, pour d’autres des faits bénins pour des enjeux aussi importants pour la République.
Le dernier en date c’est justement le désarmement d’un élément de la Garde républicaine qui a conduit à une descente punitive de quelques éléments de cette unité à la résidence du premier vice-président de la chambre basse à Kingabwa.
S’en est suivi ce tweet qui est tombé comme un tonnerre annonçant sa démission de son poste du bureau de l’Assemblée nationale.
Par cet acte, jugé par beaucoup comme une immaturité politique, Jean-Marc Kabund, sans le savoir à tout simplement ouvert les hostilités dans un parti politique où beaucoup se taisent tout simplement par respect au Chef de l’État ,qui a placé l’ancien secrétaire général du parti de Sphynx à ce poste contre les règlements du parti, selon bon nombre des membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social.
Une avalanche des déclarations est tombée non seulement au sein du parti mais aussi dans d’autres organisations politiques. Les uns soutenant et même poussant Kabund a Kabund à vite déposer sa démission au bureau de la chambre basse.
Cependant, se rendant compte de sa grave erreur, JMK a, selon certaines sources et à en croire le directeur de son cabinet, fait un rétropédalage, estimant qu’il opte pour ne plus démissionner selon la demande de la base, bien qu’on a du mal à identifier cette base à laquelle fait allusion l’homme à la fois fort et trop fragile du parti présidentiel.
Mais au delà de tout, la grande question est celle de savoir quelle est la position du patron à la fois du parti d’Étienne Tshisekedi et du pays?
Selon une source sûre de la présidence, les évènements provoqués par JMK ont irrité le Chef de l’État qui a eu des mots durs en réagissant de toute cette histoire. Mais Tshisekedi est de nature à avoir une grande patience. Aucune décision allant dans un ou autre sens n’a été prise par le Président de la République.
» Je pense que tous ceux qui ont multiplié des déclarations contre Kabund, se sont fiés à la première réaction du Chef qui a exprimé sa colère face à ces événements sans avoir pris une décision’, nous a dit notre source en réponse à la question lui posée selon laquelle, ces déclarations qui fusent à l’encontre de JMK sont un signe que Fatshi a lâché Kabund?
» le Chef de l’État a appris en trois ans d’exercice du pouvoir et ne décide donc rien sous émotion. Il va peut -être donner l’occasion à Jean-Marc Kabund de s’expliquer, car ce dernier ne cesse de manifester la volonté de rencontrer le Chef », conclut notre source.
C’est donc pour dire que, Kabund est encore là et le dernier verrou pour son départ du bureau de l’Assemblée nationale reste le Chef de l’État.
La rédaction
