La République de démocratique du Congo a commémoré mercredi 30 juin, son 61éme anniversaire depuis accession à la souveraineté nationale et internationale.
Une occasion interpeller son élite à la conscience, pour bâtir une nation congolaise unie, en vue de sa prospérité. Dans l’opinion, nombreux sont ceux qui s’étonnent du contraste entre les milliers d’intellectuels formés depuis plus de six décennies et leur mauvaise gestion, qui ne permet au pays de décoller, depuis l’époque coloniale.
C’est le cas de Dieudonné Mbongo, un citoyen congolais, rencontré dans un restaurant de la place.
» Malgré celà, il y a toujours de l’inconscience, il y a une crise morale aiguë et rien ne marche dans le pays », a-t-il déclaré, à l’occasion de la fête nationale.
Poursuivant, il a révélé que le peuple congolais a perdu l’amour du prochain, voire ses valeurs vis-à-vis des autres. L’élimination physique est devenue monnaie courante. En lieu et place de s’unir et de regarder dans la même direction, afin de reconstruire le Congo notre beau pays, les héritiers de Kasa-vubu, Lumumba, Mobutu et Laurent Désiré Kabila continuent de se déchirer et de trahir la patrie. Et ce, sans compter la récurrence des guerres, a-t-il déploré.
Cependant, Dieudonné Mbongo conseille aux dirigeants de s’engager sur la voie de la reconstruction, notamment, offrir au pays des infrastructures de base, telles les routes de desserte agricole, ce qui va désenclaver les territoires, villages et les grandes villes.
Ceci permettra de ramener les produits agricoles dans les centres de consommation. Il pense qu’il est possible de redonner de la valeur à la monnaie nationale, il suffit de travailler pour sa stabilisation.
Le développement de la RDC d’ici 2030 ne sera possible que par la qualité de sa classe politique, a-t-il conclu.
Dorcas Ngalula stagiaire Ifasic
