La candidature pour le remplacement de Vital Kamerhe au poste de président de l’Assemblée nationale continue de diviser la scène politique congolaise.
Alors que l’ancien ministre de l’Industrie, Aimé Boji, est présenté comme le choix privilégié du chef de l’État pour succéder au président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), des voix discordantes s’élèvent, tant au sein du parti que dans le milieu politique congolais.
Réagissant à ce sujet, le député national Willy Mishiki estime qu’il serait irrespectueux envers les élus du peuple de “désigner un membre du gouvernement à la tête de l’Assemblée nationale en ignorant les 500 députés”. Selon lui, une telle démarche risquerait de provoquer la fin de l’Union sacrée.
Aimé Boji, ancien ministre de l’Industrie, a déjà déposé sa démission du gouvernement afin de se porter candidat à la présidence de la Chambre basse du Parlement.
Zéphyrin Pengume
