La plénière de ce vendredi 22 novembre a semblé tourner au vinaigre entre le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et l’UDPS, parti au pouvoir, au sujet d’une motion de censure qui aurait été déposée contre la Première ministre et son gouvernement.
Tout a commencé lorsque le président du groupe parlementaire UDPS, le député national Daniel Aselo, s’est vivement attaqué à Vital Kamerhe pour avoir affirmé que l’UDPS a déposé une motion de censure contre sa Première ministre.
« Il n’est pas normal, monsieur le président, d’exposer notre parti UDPS devant le monde, contrairement au règlement d’ordre intérieur qui stipule qu’un député ou un groupe de députés peut déposer une motion. Il n’est pas acceptable que vous ayez pris l’initiative de déposer une motion de censure contre notre Première ministre », s’est indigné le député Daniel Aselo.
Le député de la province du Sankuru a également invité le président de l’Assemblée à considérer le parti présidentiel comme son véritable partenaire politique.
« Je vous prie, monsieur le président, de bien vouloir considérer l’UDPS comme votre partenaire politique. Nous exposer de cette façon frôle un manque de considération à notre égard », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, Vital Kamerhe a reconnu ce qu’il appelle une erreur et en a profité pour s’excuser publiquement.
« Si tel est le cas, je vous présente mes excuses, ainsi qu’à toute l’UDPS », a déclaré Vital Kamerhe.
Le président de la chambre basse du parlement a néanmoins promis de faire respecter la loi en alignant, dans les 48 heures à venir, soit lundi prochain, la motion de censure contre la Première ministre et son gouvernement.
Faustin Kalenga
